
Pour une Véritable Moralisation de la vie politique
CONSTAT
Le citoyen est de plus en plus DESABUSE par la classe politique (en particulier les classes moyennes et populaires : celles qui constituent le cœur de la démocratie citoyenne).
Ce qui a pour conséquence, outre le DESINTERET pour la CHOSE PUBLIQUE :
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l’ABSTENTION lors des votes locaux et nationaux (exception pour la présidentielle, reine des élections) et
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la montée des EXTREMES (EUROPE – mouvements populistes).
Si la Démocratie est le pire des systèmes politiques à l’exception de tous les autres (Churchill) n’oublions pas que c’est par la Forme républicaine que la pire des dictatures s’est établie en Europe, au siècle dernier, en Allemagne.
DESABUSE :
les CAUSES SONT MULTIPLES. L’une d’elle réside dans le volontarisme politique qui « S’ECRASE IMMANQUABLEMENT sur le mur des réalités économiques et sociales ». Durant la période récente, les exemples de discours sur le chômage, l’immigration n’ont pas répondu aux attentes.
En France, selon le Président du Conseil M. ANDRE TARDIEU (1929 – 1932), « le discours est la forme supérieure de l’action ». Discours qui confine au reniement et qui est interprété par le citoyen comme l’IMPUISSANCE DU POLITIQUE face aux MARCHES, à la FINANCE etc…
En période de CRISE, le personnel politique doit fournir des PROPOSITIONS :
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INVENTER L’AVENIR or la crise dit notre DIFFICULTE A ENVISAGER LE FUTUR.
D’où l’importance d’une régénérescence du cadre politique :
- L’idée « d’une politique de vérité, d’éducation civique générale, d’information et de formation, destinée à porter le citoyen au niveau d’un décideur »
- Emmanuel Mounier (1905 – 1950) disait « le primat de l’économique est un désordre historique dont il faut sortir »
PROPOSITIONS DE SOLUTIONS :
- REMISE EN CAUSE DU PERSONNEL POLITIQUE : celle-ci passerait par la MORALISATION ?
Est-ce la bonne voie ? Le débat pourrait porter à mon sens sur :
- Les enjeux de la réforme projetée par le RAPPORT JOSPIN
- Les difficultés de sa mise en œuvre et les résultats attendus
Cependant, la moralisation de la politique ou du libre marché pose la question de l’existence d’une morale susceptible de s’y appliquer ? Ma réponse est NON.
Comme nous l’indiquait :
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André COMTE SPONVILLE (1952), le marché est A – MORAL et
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la Politique, selon MACHIAVEL (1469 – 1527) n’est que l’application du cynisme (celui qui tue est un homme politique reconnu).
Dès lors, NE FAUDRAIT-il pas RECONSTRUIRE L’ESPRIT CIVIQUE au sens du droit romain : c’est-à-dire la VERTU.
Les exemples abondent : des hommes comme CONDORCET (1743 – 1794) ont porté cette espérance républicaine (Son livre : ESQUISSE Des PROGRES DE L’ESPRIT HUMAIN)
Conclusion : Faisons cette réforme comme le propose le rapport JOSPIN mais pas de mesurettes.
Devise de GIRAUDOU (1882 – 1944) envers le personnel politique :
« SERVIR devrait être la DEVISE pour ceux ou celui qui veut commander »
NB : 600.000 personnes, dans les communes, font chaque jour, vivre le politique au sens concret du terme.
Article proposé par un adhérent du MoDem 45
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