« La majorité que nous dessinons est bien plus large que celle proposée par François Hollande ou Nicolas Sarkozy »
Yann Wehrling, porte-parole du Mouvement Démocrate et membre du Shadow cabinet, a déclaré mardi 8 octobre que le candidat François Hollande devra choisir entre « des options réformistes et des options extrémistes » dans le cadre de l’élection présidentielle.
« En fait, François Hollande nous explique que l’on ne sait pas où on est », a ironisé Yann Wehrling. « Mais on est clairement au centre du paysage politique », a-t-il réagi, en rappelant l’ambition de François Bayrou de réunir derrière lui des modérés de centre-droit et de centre-gauche.
« La majorité que nous dessinons est bien plus large que celle proposée par François Hollande ou Nicolas Sarkozy et donc plus stable pour gouverner », a-t-il fait valoir.
Pour le porte-parole du MoDem, François Hollande a montré dans ses propos qu’il n’avait pas brisé « le mur de verre » qui sépare la gauche de la droite. « Il a simplement pensé que nous étions passé de son côté du mur, mais ce n’est pas vrai », a-t-il expliqué.
« Il a dit vouloir rassembler. Mais rassembler avec qui ? », a demandé M. Wehrling, avant d’apporter sa réponse: « Un gros bout de l’aile gauche du PS. »
« Il devient donc le candidat du projet socialiste », a-t-il constaté, en dénonçant certaines de ses mesures « non finançables » (contrat de génération jeunes-seniors, emplois nouveaux dans la Fonction publique).
« Ce qui compte pour nous, c’est la cohérence. On ne peut gouverner en étant tiraillé entre des options réformistes et des options extrémistes. Il faut faire un choix », a-t-il conclu.
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