Notice: add_custom_background est déprécié depuis la version 3.4! Utilisez add_theme_support( 'custom-background', $args ) à la place. in /opt/web/clients/m/modem/lesdemocrates.fr/public_html/wordpress_lesdemocrates.fr/wp-includes/functions.php on line 3573

Notice: add_custom_image_header est déprécié depuis la version 3.4! Utilisez add_theme_support( 'custom-header', $args ) à la place. in /opt/web/clients/m/modem/lesdemocrates.fr/public_html/wordpress_lesdemocrates.fr/wp-includes/functions.php on line 3573
« La dette, au lieu d’être la dette d’Etats isolés, doit devenir la dette de l’ensemble de la zone euro » | MoDem du Loiret
RSS Facebook Twitter
bayrou-rtl
 

« La dette, au lieu d’être la dette d’Etats isolés, doit devenir la dette de l’ensemble de la zone euro »

François Bayrou était l’invité de RTL le mardi 12 juillet, où il est revenu sur la crise de la dette qui touche la zone euro. Une crise qui était « prévisible » selon le président du Mouvement Démocrate. « C’est toute la zone euro qui est gravement menacée par les difficultés de la Grèce », a-t-il déclaré. « Il faut en tout cas une réaction rapide et collective de l’Europe », a-t-il répété.

RTL : François Bayrou, vous dites : « Ce n’est plus une crise grecque, c’est une crise touchant l’ensemble de la zone euro. »

François Bayrou : C’était prévisible depuis longtemps parce que toute une partie de la zone euro – les pays du Sud comme on dit, c’est-à-dire la Grèce, le Portugal, l’Espagne l’Italie, mais aussi l’Irlande ou la France – sont en situation de déséquilibre tel qu’ils ont accumulé des dettes immenses. Naturellement, la question qui se pose maintenant est « peuvent-ils rembourser leurs dettes ? ». Et comme on doute qu’ils puissent rembourser leurs dettes, ceux qui prêtent font ce que tous les prêteurs font depuis le début des temps quand ils ont des doutes : ils augmentent les taux d’intérêts. Et la montée des taux d’intérêt rend impossible le remboursement. Voilà exactement la situation dans laquelle on est ; on a raconté depuis le début des histoires, que cela ne touchait que des pays isolés. En vérité ça touche toute la zone et ceci est une situation de risque pour tout le monde, y compris naturellement pour la France.

Vous préconisiez dans votre programme économique le retour à une rigueur budgétaire ; disons une réduction massive des déficits à commencer en France ?

Oui, hélas, on n’a pas fait la réduction massive des déficits, on a fait l’explosion massive des déficits. Songez que les déficits, depuis le temps où j’ai fait cette campagne en 2007, ont été augmentés de 300 pour cent, même de 350 pour cent, c’est dire à quel point on en est. La question aujourd’hui n’est même plus prioritairement celle-là, la question aujourd’hui c’est : est-ce que la zone euro que nous formons ensemble fait ce qu’il faut pour se sauver ? Parce que le problème de la Grèce, c’est le problème de tout le monde, de tous ceux qui ont l’euro en partage. Hélas, la zone euro ne fait pas ce qu’il faut pour se sauver. Et comme elle ne fait pas ce qu’il faut pour se sauver, on se trouve dans une situation de péril extrême, toutes les bourses européennes le montrent. Mais la vérité c’est que c’est tous les citoyens qui se trouvent en situation de péril extrême, parce que si les taux d’intérêts explosent, les impôts devront augmenter dans des conditions massives pour rembourser les intérêts de la dette.

Alors que faut-il faire ? Par exemple, la Banque Centrale Européenne doit-elle être plus interventionniste ?

Tous les pays de la zone euro, et les pays de la Banque Centrale Européenne avec eux, doivent faire quelque chose tous ensemble : c’est dire que nous sommes tous décidés à défendre ensemble les dettes de chacun des Etats, on appelle ça mutualiser. Cette dette, au lieu d’être la dette d’Etats isolés, elle devient la dette de l’ensemble de la zone euro. Songez que la zone euro n’a aucune dette, donc elle a la capacité d’emprunter, d’apporter de l’aide et de sécuriser les projets de ces pays qui ont bien besoin qu’on leur donne un horizon.
J’ai été très choqué par les propos de Madame Lagarde hier, qui, deux jours après être arrivée au FMI, alors qu’elle disait auparavant que la Grèce faisait très bien, dit maintenant que cela ne suffit pas, qu’il faut que la Grèce adopte un plan de plus. Mais on ne peut pas mettre les peuples sous la menace d’un coup de sabre ou d’un coup de machette dans leur vie de tous les jours, dans les services publics ; il faut leur donner un espoir.

Vous espérez dire tout cela au Président Sarkozy ?

Je pense que c’est nécessaire aujourd’hui que tous les responsables politiques prennent leurs responsabilités. J’ai demandé audience au président de la République car il faut absolument que la France ait un message différent de celui qu’elle a eu jusqu’à ce jour pour qu’on ne tombe pas dans cet énorme risque qui nous est envoyé.

 

Poster un commentaire

 
 
 
 
 
 

1 Commentaire

Surtout n’hésitez pas à écouter le podcast de « on refait le monde » sur RTL du 12 juillet 2011, qui revient sur les propos de F.Bayrou concernant les conséquences de la dette grecque et nombre de pays européens.
http://www.rtl.fr/emission/on-refait-le-monde/ecouter/on-refait-le-monde-du-12-juil-2011-7702165115
Quand F.Bayrou revient à la « mode » concernant la nécessaire réduction de la dette. Mais pourquoi ne pas l’avoir écouté plus tôt ???

Par laurence duval, le 15 juillet, 2011